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Docteur Jean-Georges Rozoy


Résumé des abréviations utilisées dans les articles : consulter la liste.

1994

Dr J.-G. Rozoy

LES SITES ÉPONYMES DU MÉSOLITHIQUE



On lit trop souvent sous la plume des meilleurs auteurs que l'Epipaléolithique (Tardenoisien, Mésolithique) a été découvert par Edmond Vielle "à La Fère-en-Tardenois, Aisne". Cette affirmation est doublement inexacte. Tout d'abord le nom de la ville est Fère-en-Tardenois (sans La), on la confond avec une autre appelée La Fère qui est à 52 km plus au Nord et qui n'est pas dans le Tardenois. La méprise a été commise il y a 80 ans par un auteur, et depuis d'autres la répètent en se copiant les uns les autres sans se reporter aux publications d'origine (ce qui ne les empêche pas de les citer). D'autre part, les armatures microlithiques et le Tardenoisien n'ont pas été découverts et publiés en premier à Fère-en-Tardenois, mais dans la région appelée le Tardenois, et plus particulièrement à la Sablonnière de Coincy-l'Abbaye et à quelques autres sites. Tardenois est une allusion aux terres lourdes (argilo-calcaires) de la région. Les sables de Beauchamp n'y forment que des îlots... où la recherche des silex microlithiques est plus facile (et sans mélange avec le Néolithique).

L'abbé Nyd avait entrevu les armatures microlithiques en 1881 aux Charmes (Sermoyer, Ain), mais sans les publier (Combier 1962). R. F. Burton (1871), A. Nicaise (1877), A. J. Jukes Brown (1877), J. Evans (1878), F. Daleau (1878, 1879), C. Ribeiro (1880), J. H. Rivett-Carnac (1883), Ed. Krause (1883), de Nadaillac (1884) et E. Doigneau (1884) les avaient aussi signalées (à Bethléem, à St Martin sur le Pré, faubourg de Châlons-sur-Marne, en Egypte, en Grande-Bretagne, dans les Landes, à Mugem (Portugal), dans l'Inde, près de Berlin, en Tunisie, à Nemours), mais dans d'autres ensembles, sans connaître les autres sites analogues, sans en saisir ou sans en faire apparaître tout l'intérêt. La publication généralement considérée comme significative et déterminante des armatures microlithiques et surtout du Tardenoisien est celle de Emile Taté (1885) dans "L'Homme" (p. 688-691) : "Petits silex taillés trouvés près de Coincy-l'Abbaye", couplée avec celle de A. de Mortillet ("L'Homme", 1885, p. 506-507) : "Petits silex taillés d'Hédouville" (celui-ci documenté pour Hédouville par Mr Denise, mais il a collecté lui-même aussi, et jusqu'en Afrique). E. Taté et A. de Mortillet étaient favorisés par la "manie des armatures" du Tardenoisien, qui met ces objets d'autant plus en évidence dans cette culture, que la plupart des autres outils y sont aussi petits, et souvent non identifiés ou retenus, encore aujourd'hui, par beaucoup de chercheurs, au point qu'on a cru longtemps que le Tardenoisien comprenait 99 % d'armatures et de microburins.

En publiant ces silex dans une revue à large diffusion scientifique, en en décrivant précisément la typologie, très en avance sur leur temps, en les considérant, à juste titre, comme une industrie originale et distincte de celles alors connues, E. Taté et A. de Mortillet ont provoqué leur identification et leur signalement un peu partout. La collectivité scientifique a ainsi abouti, grâce au rôle centralisateur capital de A. de Mortillet, à une étude d'ensemble de celui-ci, "Les petits silex taillés à contour géométrique trouvés en Europe, Asie et Afrique" (Revue de l'Ecole d'Anthropologie 1896, p. 377-405) qui fut le véritable lancement médiatique du microlithisme. Les trouvailles de Ed. Vielle autour de Fère-en-Tardenois, s'ajoutant à celles de E. Taté et du Dr Deligny, ont fait apparaître la concentration la plus importante connue à l'époque. D'où le terme de "Tardenoisien", forgé par G. de Mortillet (en 1883, Taté 1924), et en 1897 l'inclusion dans la nomenclature préhistorique dont G. de Mortillet (1869) était le créateur, et aussi le gardien vigilant. En fait c'est A. de Mortillet qui fut le véritable inventeur du concept, par sa capacité à réunir une documentation interrégionale et internationale sur le sujet et par sa compréhension du caractère original de l'industrie. G. et A. de Mortillet plaçaient cette "industrie" à la base du Néolithique, parallèlement au Campignien de Salmon.
Edmond Vielle ne publia ses trapèzes de Fère-en-Tardenois qu'en 1889 au Congrès International d'Anthropologie et Archéologie Préhistorique de Paris. Il a affirmé les avoir découverts dès 1879 (à Caranda, commune de Cierges, à l'occasion de la fouille du célèbre cimetière gaulois, gallo-romain et mérovingien par Frédéric Moreau), mais c'est la publication qui compte. C'est évidemment à la suite de la publication de Taté que Vielle prit conscience de l'intérêt des pièces qu'il avait trouvées, mais d'autre part son apport fut décisif pour faire choisir le Tardenois comme région éponyme. Vielle, comme la plupart des auteurs de l'époque, et à l'opposé de certaines interprétations aberrantes (outils à tatouer ou pour extraire les escargots de leurs coquilles !), avait compris leur rôle de pointes de flèches, sans pouvoir alors le démontrer ni même concevoir la nécessité d'une démonstration. Cette fonction, essentielle pour comprendre l'évolution des cultures préhistoriques, sera ensuite malheureusement oubliée et négligée, il faudra la redécouvrir et en fournir les preuves (Rozoy 1978, 1992).

"Tardenoisien" restera longtemps, jusqu'aux identifications du Maglemosien, de l'Erteböllien, du Sauveterrien, de l'Asturien, du Castelnovien etc, synonyme d'industries microlithiques. En fonction de la théorie des migrations, on en verra du Portugal à l'Ukraine et à l'Inde, et même en Australie (Rozoy 1978, chap. 2). Le site éponyme, la Sablonnière de Coincy, sera fouillé et publié par Raoul Daniel (1932). C'est un site du stade moyen, avec de nombreux triangles scalènes et sans trapèzes typiques (fig. 1). E. Vignard (1935) et d'autres auteurs publieront en détail de nombreux autres gisements analogues du Bassin parisien. Mais les publications de E. Octobon (1924), puis les travaux de R. Daniel (1934, 1948) à Montbani-13, riche site à trapèzes typiques, feront oublier ce facies qui a pourtant l'antériorité. On n'imaginait même pas alors qu'il puisse y avoir des différences chronologiques entre les "facies", les trapèzes deviendront donc le symbole même du Tardenoisien, et les sites sans trapèzes seront oubliés ou négligés. L. Coulonges, inventeur du Sauveterrien (1928, 1931, 1935), pour désigner ses couches supérieures à trapèzes, les dénommera "Tardenoisien", confortant ainsi la fausse assimilation du Tardenoisien aux trapèzes et créant la fausse succession Sauveterrien (ancien, à triangles) / Tardenoisien (plus récent, à trapèzes). En réalité le Tardenoisien à triangles, le premier connu, est à l'évidence contemporain du Sauveterrien classique, lequel comporte vers sa fin des stades à trapèzes dont les outils communs sont en parfaite continuité avec ceux des couches à triangles.

Le concept de "Mésolithique" ne sera intégré à la classification qu'à regret et progressivement, entre 1920 et 1940 selon les auteurs. Il contient alors, après l'Azilien et à côté des industries microlithiques, le "Campignien" de Ph. Salmon (1878), et plus tard de L. R. Nougier (1950), que G. Bailloud (1971) et le présent auteur (1971) achèveront d'écarter de ce cadre. Le Mésolithique y gagnera en unité, le microlithisme (et plus précisément les armatures pointues, donc l'arc et la flèche) en devenant l'élément déterminant. Avec le passage de la notion d'industrie à celle de culture, le Tardenoisien deviendra alors une culture mésolithique parmi les autres. La conscience de la diversification se précisant progressivement, on verra d'abord distinguer un Tardenoisien d'Ile-de-France, un Tardenoisien du Sud-Ouest, un Tardenoisien côtier (Téviec, Hoédic, Mugem, La Montade...), etc. Puis d'autres cultures seront reconnues (Montadien, Castelnovien, Montclusien, Retzien, Beaugencien, Ardennien, Culture de la Somme...) Le terme Tardenoisien est maintenant limité par tous les auteurs au Bassin parisien et par la plupart à une partie seulement de celui-ci.

Dans la mesure où il est possible de retenir un site éponyme pour le Tardenoisien, et donc pour le Mésolithique en général, ce site paraît être la Sablonnière de Coincy, par référence à Taté (1885). Mais l'éponymie pourrait être étendue au site du "Géant de Montpreux" ("Hottée du diable", à 3 km au Nord de la Sablonnière), également commune de Coincy-l'Abbaye, aussi prospecté par E. Taté. C'est aussi à Coincy que le style de débitage a été décrit (Rozoy 1968). L'éponymie concerne en fait la région du Tardenois, dont 8 sites sont énumérés par A. de Mortillet (1896).
Fère-en-Tardenois, bien qu'il y ait là aussi des sites à triangles (Mont Pigeon, Parent 1971, p. 80), est pour sa part la commune éponyme du Tardenoisien récent et final, avec les sites du parc de l'ancien château : l'un dit Parc de l'ancien château, où les trapèzes sont associés aux triangles comme à Montbani, et à 600 m de là, aussi dans le parc en réalité, les dix concentrations de silex de l'Allée Tortue, où les trapèzes et leurs dérivés sont à peu près exclusifs, sans parler encore des gisements détruits par la sablière, presque tous à trapèzes. Le site découvert par Vielle était celui de l'Allée Tortue II-IV.

Le site éponyme du Sauveterrien est le Martinet, commune de Sauveterre-la-Lémance (Coulonges 1928), dont il a été prouvé récemment qu'il était remanié, tout au moins dans les parties subsistantes. Mais L. Coulonges (1935) avait aussi fouillé au Roc Allan, dans la même commune, où la stratigraphie est conservée et fait actuellement l'objet de fouilles très soigneuses. Il n'y a donc pas, là non plus, un site éponyme, mais c'est le nom de la commune qui a été retenu. Comme le Maglemosien et l'Erteböllien du Danemark, le Castelnovien, le Montclusien, le Montadien, le Birsmattien ont été dénommés d'après les sites trouvés en premier. Le Retzien, le Limbourgien, l'Ardennien et la culture de la Somme l'ont été d'après les régions, comme pour le Tardenoisien. Le Beaugencien l'a été d'après la commune, comme pour le Sauveterrien. Des raisons de clarté (étroite relation entre la région et la culture) et parfois d'euphonie sont à la base de ces choix.

RESUME

Le site éponyme du Tardenoisien et du Mésolithique n'est pas celui de Fère-en-Tardenois (sans "La"), mais la Sablonnière de Coincy-l'Abbaye, site à triangles (stade moyen) publié par E. Taté en 1885. C'est plus généralement la région du Tardenois où A. de Mortillet (1896) reconnut 8 sites, d'où la dénomination retenue par G. de Mortillet en 1897. L'Allée Tortue à Fère-en-Tardenois est le site éponyme du Tardenoisien à trapèzes (stades récent et final). Le nom de Sauveterrien a été tiré par L. Coulonges de la commune de Sauveterre-la-Lémance (et non des sites du Martinet et du Roc Allan). D'autres cultures mésolithiques ont été dénommées soit d'après les régions ou les communes, soit d'après les sites.

ABSTRACT : THE EPONYM MESOLITHIC SITES

The eponym Tardenoisian and Mesolithic site is not Fère-en-Tardenois's (without "La"), but "La Sablonnière" in Coincy-l'Abbaye, a site with triangles (middle stage) which was published by E. Taté in 1885. On a larger scale it is the whole Tardenois area where A. de Mortillet (1896) identified 8 sites, which was the origin of the name given by G. de Mortillet in 1897. L'Allée Tortue in Fère-en-Tardenois is the eponym site of the Tardenoisian with trapezes (recent and late stages). The name "Sauveterrien" was given by L. Coulonges after the town "Sauveterre-la-Lémance" (and not after the Martinet and Roc Allan sites). Other mesolithic cultures were named either after areas or towns, either after sites.

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LEGENDE DE L'ILLUSTRATION

Fig. 1 - Les silex princeps de la Sablonnière de Coincy, d'après A. de Mortillet (1896).

Il ne s'agit aucunement de trapèzes ! Mais de pointes du Tardenois, de triangles scalènes et isocèles et de segments de cercle. Le site éponyme est donc bien du stade moyen, sans trapèzes typiques. Les dessins sont remarquablement précis pour l'époque, avec détail des retouches.


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